SCH — Loup noir

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Текст SCH — Loup noir

Les sourires et les faux-semblants et quelques gouttes ont suffi
À l’élixir pour être mortel, que des caisses noires dans l’cortège
Des trois-pièce et des longs impers qui cachent les guitares, des reufs au mitard
Les faits divers en hiver, j’ai fait cent mille avant l’mis-per
J’m’entraîne à sourire devant la glace, j’m’entraîne à souffrir sans remède
La p’tite maison est en ruines, quand la faim pense, le cœur est en grève
La vie, c’est mener les bons choix, l’image vient sans même une esquisse
Dans l’dos, les schlass traversent la Redskins, la trahison des gens qu’on estime
J’ai pas vu père fermer les paupières
Tête dans l’guidon, c’était le frigo, une chienne de vie à s’lever aux aurores
J’aurais jamais su comment faire, non
J’aurais jamais su comment perdre avec la haine de ceux qu’on enferme

Et quand les yeux s’ferment et qu’tout est noir, quand les mots s’perdent
Tu veux tuer un homme ? Prends du sky et des faux espoirs
Et quand les mômes s’perdent dans les sinueux couloirs des enfers
On sera d’retour deux minutes avant qu’les revolvers leur jouent du tonnerre
Ouais, l’orage est parti, où est l’soleil ?
Mon deuil n’est pas fait, où est mon sommeil ?
J’parle de vraies choses qu’on vit ici, de vrais flingues qu’on a tenus
D’un vrai sang qui s’est versé, d’la seule femme qui m’a bercé
De vrais potes qu’on a perdus
(De vrais potes qu’on a perdus)

Des pensées noires et des nuits blanches, des armes, des enfants terribles
Le béton, le bruit du ciment, là où on veut pas finir intérim
Des gens m’ont trahi, j’ai la nausée, j’dépose un flingue et quelques roses
Sur le verso d’un livre usé
Énumérer c’que j’y ai laissé, prendre un maximum pour papa
Comme si j’allais le faire renaître d’entre les morts comme un dieu grec
Tous les bleus qu’j’ai autour du cœur, tous ces billets froissés dans mon sac
Trop jeune pour embrasser l’plomb, mais trop jeune pour vivre tout ça
Des Borsalino dans la nuit, des porte-flingues tournent dans la ville
Du sang à éponger dans la cuisine, des billets qui flottent dans la piscine
Little Italy, Corleone sous Michael
Marie Curie dans la compteuse, là où l’ventre est le prompteur

La faim justifie la violence, là où la violence est la réponse
Là où la violence est le moteur, là où la violence est le docteur
Vivons cachés, vivons gantés, faisons l’tour du monde entier
Avant qu’une balle nous arrête, J-V-L-I-V-S