Lonepsi — Les deux F du mot souffrir

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L’écriture ou le ciel, il est possible que l’un d’eux m’ait sauvé
Car avec mes pensées lentement s’en vont, quand mon imagination sèche
Je me laisse guider par un souvenir et quand il arrive à son terme
Comme d’hab’ j’en fais une chanson banale, j’aurais pu commencer par ce passage
Qu’est-c’qu’on était bêtes quand on roulait des pét’
Mais qu’est-c’qu’on était heureux, la vie est une fête
C’еst c’qu’on se disait, peut-être que l’on avait raison, Dieu seul sait c’qui s’est avéré

Tu te perds sans que t’aies connu les pires séquelles
Parce qu’évidemment la peur ça compte
C’est un pur danger d’être un homme hyper til-gen
Car si je perds tout, je ne pourrai plus partager
Assourdis, on voulait s’en sortir, connaître la sûreté, avoir un avis sur tout
Mais le hasard de la vie en a décidé autrement
Maintenant on fait partie d’un autre monde

Quand on partait, on laissait le navire à l’eau
On voyageait presque d’une île à l’autre
On fumait jusqu’à ressembler à un Picasso
Te souviens-tu de ces notes de piano?

Ta présence me laissait un grand sourire
Ton absence m’a laissé un grand souvenir
Te souviens-tu comme on avait le tournis
Quand on bédavait les F du mot souffrir

Ta présence me laissait un grand sourire
Ton absence m’a laissé un grand souvenir
Te souviens-tu comme on avait le tournis
Quand on bédavait les F du mot souffrir

L’écriture ou le ciel, il est possible que l’un d’eux m’ait sauvé
Car avec eux mes pensées lentement s’en vont
Quand mon imagination brûle, je m’éveille
Et je fais tout jusqu’à ce que j’arrive à mon but
À l’époque, je tirais des lattes, les balles arrivaient dans mon cerveau, pfou
La plupart de mes souvenirs sont delete, je sais à quoi ça a servi
Marre de m’répéter qu’y a pas mort d’homme
Chaque soir le ciel m’ordonne de devenir hors norme

Et si je pouvais revivre ces instants, je les troquerais contre ce que l’or donne
Exister était devenu notre passe-temps
On aimait patienter, regarder les passantes
Je ne me voyais pas sans toi et je me suis juré que je n’en ferai pas un thème
Alors entre la lumière et la nuit, partagé comme un secret
Plongé dans le passé comme un regret
Je veux revoir un jour ton regard ahurissant
Et t’entendre me dire «Lindo, t’as eu raison»

Check ça

Ta présence me laissait un grand sourire
Ton absence m’a laissé un grand souvenir
Te souviens-tu comme on avait le tournis
Quand on bédavait les F du mot souffrir

Ta présence me laissait un grand sourire
Ton absence m’a laissé un grand souvenir
Te souviens-tu comme on avait le tournis
Quand on bédavait les F du mot souffrir