Laurie Darmon — Elle

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Текст Laurie Darmon — Elle

Elle, la fille providentielle
Apparue sur le quai
Un matin de juillet
Mes yeux la dévisagent
Elle dans mon paysage
Ça tourne autour de moi
Je ne sais même pas dire pourquoi

Je dois aller vers elle
L’évidence m’appelle
Je ne la connais pas
Oui, c’est vrai mais je sais déjà
Que je vais l’aimer elle
Comme un cadeau du ciel
Qui n’arrive qu’une fois

Ah-ah-ah
Oh, regarde comme c’est beau
De laisser nos deux peaux
S’aimer sous l’arc-en-ciel
Qu’importe les regards
Ils n’ont aucun pouvoir
Face à l’immensité
Des sentiments d’éternité

Tous les matins du monde
Quand nos mains se confondent
Je touche le soleil
Là-bas, au pays des merveilles
Mais qui renonce à ça?
Peux-tu me dire pourquoi
La vie est contenue là
Dans ces instants fragiles et rares?

Elle et moi depuis des semaines
À s’aimer comme des reines
Loin des ragots, loin de la haine
Nos corps en aventure
Dans ce jardin d’Eden
Où l’eau est douce est pure
Et les fruits ont le goût du miel

Mais déjà tout bascule
Ja la sens qui recule
À l’idée d’être celle
Qui aime une autre demoiselle
A-t-on vraiment le choix?
Le cœur impose sa loi
Pourquoi serait-ce mal?

Ah-ah-ah
Oh, regarde comme c’est beau
De laisser nos deux peaux
S’aimer sous l’arc-en-ciel
Qu’importe les regards
Ils n’ont aucun pouvoir
Face à l’immensité
Des sentiments d’éternité

Tous les matins du monde
Quand nos mains se confondent
Je touche le soleil
Là-bas, au pays des merveilles
Mais qui renonce à ça?
Peux-tu me dire pourquoi?
La vie est contenuek là
Dans ces instants fragiles et rares

Elle, la fille providentielle
Apparue sur la quai
Ce matin de juillet
Est montée dans le train
Celui des droits chemins
Préférant un destin
Un peu tracé, un peu plus simple

Parfois je pense à elle
J’entends son cœur en peine
Piégée dans ce combat
Devant lequel elle renonça
Entre soi et le monde
La liberté sans ombre
Le droit chemin, c’est ça, au fond

Oh, regarde comme c’est beau
De laisser nos deux peaux
S’aimer sous l’arc-en-ciel
Qu’importe les regards
Ils n’ont aucun pouvoir
Face l’immensité
Des sentiments d’éternité

Tous les matins du monde
Quand nos mains se confondent
Je touche le soleil
Là-bas, au pays des merveilles
Mais qui renonce à ça?
Peux-tu me dire pourquoi
La vie est contenue, là
Dans ces instants fragiles et rares?