Akhenaton — Une Journée Chez Le Diable
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Текст Akhenaton — Une Journée Chez Le Diable
[Refrain]
Une journée chez le diable, épaisse fumée dans le corps
Quand la voix de ma conscience me crie : «sors, sors»
Une journée chez le diable
Une journée chez le diable
[Couplet 1]
J’espère un extrait d’modestie, ma propre estime
Altérée par le poids des regrets, plus d’civilités, j’avoue mes propres crimes
Bénins, mais assez graves pour que je signe de mes mains mes aveux
Et travers consignés au fond de ces quelques lignes, bleues
Nuit à Médine et air fantastique prât à envahir les esprits comme Salah-ed-Din
Sur le mur la moquette j’sors mon cahier
Prépare mes roquettes et un cocktail d’zeb, afin d’booster mes rimes
Ainsi naît l’Shit Squad et sur c’track j’ai bien ri
4 ans après j’perçois c’truc comme une démagogie
Pire qu’une semaine de TIG, ces gosses de 10 piges
Écrivant sur les murs «vive la fumette» et «j’encule la police»
On mitige avec des arguments aussi nazes que l’titre
Aussi facile qu’on incite des mômes à briser les vitres
Une journée chez Iblis pété on s’croit fort, on s’hérisse
On pactise avec 6.6.6. et nos cœurs faiblissent
Comme les jeunes pousses de notre sorte à qui on vend des disques
Et par la sottise de nos rimes on fait prendre des risques
Colombe à Sing Sing, incarcérés, guettant un autre infime signe
Ma plume saigne mais dans cet état j’sème des récits de teignes
Le bien qu’on m’enseigne, 361, magnifique spin
Le savoir s’partage sinon j’vaux pas mieux qu’un stupide skin
Si j’te dis ça, quelque chose s’est cassé
Au fond de mon cœur j’ai le souvenir
Le goût amer, pour avoir passé une journée chez l’diable
[Refrain]
Une journée chez le diable, épaisse fumée dans le corps
Quand la voix de ma conscience me crie : «sors, sors»
Une journée chez le diable
Une journée chez le diable
[Couplet 2]
Ma vie se déroule comme un chemin sinueux
Ce que j’insinue c’est que le shit calciné
Apparut dans le cerveau chassant le cosinus
Mon pote Omar riait, de me voir si nul
Moi, ça me rendait malade de voir des feuilles ainsi nues
Quelque part entre terre brûlée et teh brûlé, aux sales murelles acculé
Où trop de têtes brûlée, traînaient et trop de pét’ brûlaient
Tu vois le bagage d’mal qu’un hammal peut véhiculer
Dans le délire, Free, pouvant ainsi circuler
Et l’innocent se trouve percuté dans la mire, dans la cire moulée
Le jour de la rédemption je les verrai fuir le navire
Mate-moi ces enculés qui se frottent les mains devant nos dérives
Tenant un compte cumulé de nos erreurs pour plus tard justifier la lessive
Où est le ciel quand je passe une nuit dans leurs gîtes
A braquer les familles pauvres et à agresser les petites ?
Je relève la tête, vois les conneries que j’ai écrites
Sincèrement je demande pardon en ces lignes
Aussi fort que je pisse sur les livres de Céline
Rap sublime, subliminal : message supprime
Donc je crie pour que ce paragraphe porte
Quand des démons patientent assis devant ma porte
A l’affût de mes fautes futures et m’érode
Quand je laisse tomber les combats, lâche comme Hérode
Sept ans après Mat et Métèque j’affronte les mêmes cohortes en mes thèmes
Vois autour les couleurs vives s’éteignent
La thème de l’avenir est terne, que puis-je y faire ?
Je vois en face le mur bâti de fer et les rêveries avortent
Pourquoi la simplicité, sûrement la franchise est morte
C’est trop facile, en paroles, de ruiner la vie des autres
Je pourrai pas revenir en arrière mais j’espère expier mes fautes
Prostré sur ma feuille et mes prières
[Refrain]
Une journée chez le diable, épaisse fumée dans le corps
Quand la voix de ma conscience me crie : «sors, sors»
Une journée chez le diable
Une journée chez le diable