Soprano — Bruce Lee
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Текст Soprano — Bruce Lee
[Intro : Mokliss]
Voici une interview rare de Bruce Lee :
Je m’appelle Bruce Lee, maître Hokuto multi-lames et deux fois millénaire, et voici mon élève ultime
: Soprano. Son attaque est d’une puissance incalculable. Moi-même, ainsi que tous les maîtres
Hokuto Shinken ont des difficultés pour la calculer. Sa dernière attaque s’appelle
«l’attaque Hokuto Shinken de la punchline». Tu ne le sais pas, mais tu es déjà mort.
[Couplet unique]
Ça sent l’roussi, j’ai sorti le flow à Bruce Lee, check ma tech’ sur ces Chuck Norris dociles
Des baffes à la Terence Hill, j’distille à tous ces rappeurs au flow à Sacha Distel
Trop d’style dans ma discographie, sur du disco’, j’peux t’lâcher un rap comme quand ça graffait
Hostile depuis l’échographie, j’trafique rimes et punchlines cinématographiques
Gravé dans la roche comme Snipa, en BM ou Honda, la honda on trahit pas
La hagra, ça paye pas mais j’les fume tous comme les neurones et les poumons des Pays-Bas
Flow prohibé, trop huppé pour ces fumeurs de cohiba
RIP sont tous ces rappeurs que j’drive by depuis Tao Pai Pai, bye, bye
Toi qui me croyais die, taille-toi les veines et vois comment j’fais mes bails drive
J’graille comme Hannibal Lecter à chaque écoute, je les découpe à la Morgan Dexter
N’aie pas de doutes, comme à Beyrouth, j’éclate tout le secteur
Va prendre des gouttes, tu me dégoûtes sale petit hater à la con
Bref, j’suis différent et ça depuis le franc, j’suis sur tous les fronts sans salir ma tâche sur le front
Je les effraie comme Ribéry Franck, j’ai le franc parler, des frères qui défraient la chronique en vendant au plus offrant
La haya, rescapé comme Baya, seul sur l’Himalaya
Ma SACEM est recherchée par Esteban et Zia
Écorché comme Kayna, chez toi tout est faux, même tes streams sont made in China, ayah
Je check le mic’ comme à l’ancienne pour te montrer l’étendue de mon art
Qui tu compares ? On n’est pas les mêmes, où seront ils après la quarantaine ?
Je tape des barres, tu tapes le ze-n dans la farine pour toucher le ciel
Tu parles dans mon dos pour me piquer mes ailes (piquer mes ailes ? Khouya mazel)
Je fais du sale et puis je fous le seum à tous ceux qui décident de me faire une poussette
Oui, j’ai la recette de longévité dans ce putain de game aux multiples facettes
Tu veux mon assiette, tu n’auras que les restes, depuis l’Everest, je reste le best
Mais si tu me testes comme dirait Sainte : mon art de rue te mettra un bim, bam, bim, boum
Avant le ding-dong, ping-pong sont tes joues, des baffes de King Kong
J’ai l’gang le plus fou de Marseille à Hong Kong, ça jongle comme Zizou, Soprano, Wolfgang
J’ai le bing bang du rap, j’éclate les baffes, j’écarte les vagues, décapite les bacs, décale vite mes balles
Te cane, oui, depuis «Hala hala», j’te balade dans l’Valhalla, sur Sopra tu disais quoi ? (Tu disais quoi ? Tu disais quoi ?)
[Outro]
Tu ne le sais pas, mais tu es déjà mort.