SCH — Himalaya
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Mon père vous a donné sa santé, je suis là pour l’addition
J’ai ses 40 ans d’charbon dans l’âme
On sourit ou on pleure des larmes d’enterrement
Violent dans l’attitude et les verbes
Millionaire avec, c’est de l’art moderne
Le cul sur un mur l’Hiver, le Printemps
C’était pourrir ou manger le monde sans vergogne
Ses pensées, son visage est terni
Ton règne arrive à son terme
Mes nuits sont remplies d’éclairs
J’sais que j’vais pas mourir en dernier
Sur un R1, la mort, j’ai pas compté mes torts
J’ai enfilé mon survêt
J’suis sur tous les terrains, dans tous les fours
T’es toujours sur Internet
Bébé j’crois en mes loves et mon arme
J’crois plus en l’humain
Ils ont dit que l’homme descendait du singe
Qu’en 2000 les voitures voleraient
J’ai jamais cru en hier, laisse-moi croire en demain
T’es qu’un narrateur, on subit pas la pression
On fera pas fuir père et mère, tainp, on quittera pas la région
J’ai sorti la mienne de la merde
J’ai des potos qui m’en veulent un peu, Dieu m’a éloigné d’eux
J’ai un peu mal, mon cœur m’a dit c’est mieux
Fatigué, visage creux
Mais y a l’oseille donc rien de désastreux
Jusqu’à qu’on perde la santé, mais y a rien d’honteux
Y’as des tchoins au fond qui me regardent mal
Dis-moi c’est quoi leur problème ?
Même ton mec regarde mal parce qu’il sait que j’te plais
Je veux savoir le prix de cette tasse-pé, le prix de cette Rolex s’il-te-plait
Deux-trois fois j’ai croisé ton regard
J’crois qu’tu veux qu’on baise (you dig ?)
J’crois qu’tu veux qu’on baise (you dig ?)
J’crois qu’tu veux qu’on baise (you dig ?)
Prends tout l’tiekson fils de putain, j’garde mon Himalaya
J’crois qu’ce flic m’parle mal parce qu’il sait que j’le hais
Souvent la vie m’a fait du mal, j’l’aime autant que j’la hais
C’est dur de parler à un bout d’marbre
Dur de parler à un gosse
Lui dire : «Papa s’est pris une balle
Il t’emmènera plus à l’école»
Autour d’moi y’a des gens qui veulent s’en sortir
Des mères qui veulent s’assoupir
Avant d’redevenir poussière, on meurt à feu doux sans l’sentir
Pauvreté, misère sociale, fiston pète un fusible
Ton père peut pas s’racheter un foie
Il doit déjà payer tes études
Ils diront pas, mais au quartier y’a plus vraiment d’lois
Beaucoup d’fric, très peu d’emplois
Tous un peu solitaires, j’bois mon café sans toi
J’parle à mon miroir, il m’dit : «t’as morflé»
J’lui ai pas dit que c’était faux
C’était leur bonheur à n’importe quel prix
Fallait bien qu’on en paye les frais, ça serait jamais trop
Et puis ça puait la pisse là où j’ai commencé
On était plus ou moins mûrs
Quasi sûr qu’on grandirait ensemble
Mais tu sais comment c’est
J’fais le tour du monde, tu trouves ça détestable ? Non
J’le vois comme un grand homme
J’nous vois comme des esclaves, non
J’connais des gens si jeunes qu’ont pris des décennies
Quand ils vont ressortir, ils remettront plus leur tess
J’ai ma place assise dans une boîte six large
La justice n’a que deux vitesses
Y’as des tchoins au fond qui me regardent mal
Dis-moi c’est quoi leur problème ?
Même ton mec regarde mal parce-qu’il sait que j’te plais
Je veux savoir le prix de cette tasse-pé, le prix de cette Rollie s’il-te-plait
Deux-trois fois j’ai croisé ton regard
J’crois qu’tu veux qu’on baise (you dig ?)
J’crois qu’tu veux qu’on baise (you dig ?)
J’crois qu’tu veux qu’on baise (you dig ?)
Prends tout l’tiekson fils de putain, j’garde mon Himalaya
J’crois qu’ce flic m’parle mal parce qu’il sait que j’le hais
Souvent la vie m’a fait du mal, j’l’aime autant que j’la hais