PENSEES NOCTURNES — L’Alpha Mal
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Même Diapsi pense que t’es Seul. c’est dire !
Du genre joufflu, qui pue d’la gueule.
Un vrai trouduc et ça dégueule,
Tu parles, tu pètes : la même aigreur !
Je t’aime comme la colique
Que m’inspirent tes chroniques.
C’est pas les murs qu’t’as léché
Qu’ont engraissé ta dictée
Fais pas l’âne, t’as déjà mon son
Qui te fait pointer les tétons
Moi j’ai plutôt l’âme d’un tireur
La cochonnet plutôt ta sœur
Je fais parler beaucoup d’encre.
Mais tu n’attends pas qu’ça seiche
Cherches encore ta cane à pêche
Pendant qu’tu mouilles, je lève l’ancre
Je suis l’alpha Mal
L’odieux du stade
Plus violent que Furiani
Je l’ai ouverte : ma bouche-rie !
Pour les chèvres dans ton genre
Bien piquantes, bien croquantes
Meilleur avé l’accent
Le fait-blesse : c’est plus tendre
Regarde toi dans le mouroir
T’es vraiment bien d’la fanfare
Genre flûte à bec bien à la vent
Prêt à bien bouffer tous les glands
Toi t’es plus à voile qu’à vapeur
Vois en moi le fin prédateur
Des mômes comme toi c’est à toute heure
Que j’en stocke dans le freezer
Oublie le plancher des vaches
Les pissenlits c’est pas jouasse
Habitue-toi aux carrés de racines
Un fignard comme toi préférera l’épine.
Tu ne manqueras pas la pelle
Du pied, supplie-Moi, ton Roy :
Le pompier Funèbre !