Le Vent du Nord — Le Dragon De Chimay

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Barbe Pelot dit la sorcière fût torturée au fond du cachot
(Barbe Pelot dit la sorcière fût torturée au fond du cachot)
Elle envoya de son bûcher,
Un dernier sort sur les gens du château

Ainsi l’promis de la princesse, preux chevalier si tendre et aimant
(Ainsi l’promis de la princesse, preux chevalier si tendre et aimant)
Sous la grand’ dalle d’la cathédrale
Soudainement fut emmuré vivant, fut emmuré vivant

Au cœur du ventre de l’antre
L’homme cria du fond des cryptes
Pour que les pierres le libèrent
Et nous racontent
Le temps des mythes

Le temps passa le sort aussi
L’homme était transformé en bête
(Le temps passa le sort aussi
L’homme était transformé en bête)
Emprisonné dessous la ville
Un feu brûlait tout au fond de son être

Jusqu’aux passages du souterrain,
Toutes gargouilles vomissaient de l’eau
(Jusqu’aux passages du souterrain,
Toutes gargouilles vomissaient de l’eau)
Abreuvant ainsi l’animal
Qui chaque jour était de plus en plus gros
Était de plus en plus gros

Au cœur du ventre de l’antre
L’homme cria du fond des cryptes
Pour que les pierres le libèrent
Et nous racontent

Le temps des mythes

Quand du clocher les carillons
Sonnèrent treize coups du même temps
(Quand du clocher les carillons
Sonnèrent treize coups du même temps)
Réveillant gisants et dragon
Dansaient les carillonneurs du grand Satan

La terre bougea fendant la pierre
Laissant entrer espoir et lumière
(La terre bougea fendant la pierre
Laissant entrer espoir et lumière)
Alors la bête brisa ses chaînes
Se libérant enfin de son enfer
Enfin de son enfer

Au cœur du ventre de l’antre
L’homme cria du fond des cryptes
Pour que les pierres le libèrent
Et nous racontent
Le temps des mythes

Et la princesse triste et dolente
Sur la grand’ tour du château d’Chimay
(Et la princesse triste et dolente
Sur la grand’ tour du château d’Chimay)
Gardait son cœur pour un crapaud
Mais un dragon volant s’est présenté

La bête surgie cherchant l’aimée
De sa prison s’était extirpée
(La bête surgie cherchant l’aimée
De sa prison s’était extirpée)
Le sort et lui s’sont envolés
Les amoureux ils se sont embrasés
Ils se sont embrasés

Au cœur du ventre de l’antre
L’homme cria du fond des cryptes
Pour que les pierres le libèrent
Et nous racontent

Le temps des mythes