Dosseh — Nirvana (YN5)

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Ouais, ouais
Yuri
Yuri, yeah woh

À mon avis, c’est chacun sa merde, chacun son navire
La vérité c’est qu’tout l’monde te blessera un jour ou l’autre, c’est ça la vie
La seule question qu’j’me pose, pour qui ça vaut la peine de souffrir?
Jusqu’à combien d’années d’prison tu serais prêt à m’couvrir?
Combien d’années d’prison elle serait prête à patienter?
Combien d’années sans toucher l’million avant qu’j’arrête de chanter?
Chaque jour est une nouvelle guerre, j’suis né pour affronter
La putain d’sa mère, la chatte à Ariana Grande

Certains crieront au scandale, et d’autres au génie
J’suis pas un nègre qu’obéi, j’suis un négro béni
On dit qu’la vie d’un homme n’a pas d’prix
Mais touche à un membre de la mif, igo, j’t’l’enlève même pour zéro penny
J’ai survécu au dehors, c’est pas l’rap qui va m’baiser
Quand j’suis stressé, j’lis les commentaires de haineux pour m’apaiser
J’suis devenu quelqu’un, le jour où j’ai compris qu’j’étais personne
Cesse de complimenter, parlons biz, parlons belles sommes

La tape sort le 16 mars et c’est la folie
J’ai pas bluffé mon public, j’suis pas d’ceux qui lui mentent
Certains m’reprochent de me battre pour l’argent
Quand eux n’le font que pour l’honneur, mais oh, chacun s’bat pour c’qui lui manque
À ceux qui m’ont aimé, à ceux qui m’ont haï
À ceux qui m’ont aidé, à ceux qui m’ont trahi
Ou j’lève mon verre, ou j’lève mon troisième doigt, t’as l’oix-ch
D’où j’viens c’est plus Walter White que Brandon Walsh

La rue, cette garce qui couche avant les fiançailles
M’man, j’étais pas une pule-cra, juste un gosse un peu influençable
Qui a fait des types les moins fréquentables ses plus grands shrabs
Héroïne, crack, coke, fais pas d’chrome, ça les clients l’savent
45, Orlinz, ma ville, tu connais
Mauvaise graine des Salmones à l’Argonne, la cop, ç’assume c’qu’on est
Si j’crève on dira qu’j’fus ambitieux, plus qu’honnête
J’étais pas parti en couilles, c’est juste que j’apprenais
Et j’me suis mis à rapper, la bouche pleine d’insultes

Comme si j’allais changer l’monde, laisse-moi sur ma péninsule
Chacun son rôle, les voyous braquent, les tains-p’ sucent
Et moi j’bande sur d’jolies Africaines et de grosses Allemandes
Quand j’nous vois, j’ai mal au cœur, au point d’y rester
M’ouvrir les veines pour m’purger d’ce poison qu’on m’a injecté
Bien sûr que j’aime mon peuple
Au point d’l’abattre pour le libérer du mal dont il est infesté
Appelle-moi Yuri, appelle-moi Dosseh
C’est pas un blase non, c’est l’nom que la daronne m’a nné-do
Perestroïka c’est l’projet

Il sort le 16 mars, sors-toi les doigts du cul, il est déjà en préco’
Cace-dèdi à tous les mecs avec qui j’ai grandi
Même ceux avec qui j’m’entends plus
45, Orlinz