A2H — 5 Ou 6
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Текст A2H — 5 Ou 6
Là, j’suis bien, là… J’monte un peu l’micro… Ok
Regarde-moi comme un mec qui a la rage
Grandi banlieue sud dans la rue, j’me sens nulle part à ma place
J’roule avec les mêmes depuis quinze piges, des geeks, des malabars
La déception, ça casse le dos alors, pour les autres, j’ai pas ma place
J’veux des vacances aux Bahamas ou à Mayotte
Enfin bref, je veux la plage, j’veux la paillote, j’veux la maille, j’veux la cagnotte
Rester ici, c’est la carotte, j’veux l’palace pour la daronne, ouais
À côté d’moi, ma femme, pas ma salope
J’regarde le monde, ça fout la gerbe, ça m’rappelle ma première cuite
J’ai préféré ma première bitch ou mon premier pétou
Adolescence dans la hess ; le week-end, tout pour la tise
J-C ou Nourafik m’ont appris la découpe
Fumer, baiser, boire et rapper dans des parkings
Jouer d’la guitare dans des parties, ça plaisait aux filles, c’est pratique
On vendait des ‘taz sur la plage, des conn’ries avec la tantine
On l’a toujours fait pour le gang, les mômes, classe-nous dans les gentils
Bien sûr, on est des vampires
J’me rappelle quand j’avais pas un centime, j’suis un gamin sensible
J’étais jamais bien sans shit, ouais, en couple quasiment tout l’temps
Mais des numéros d’putes cachés dans l’sans fil
Y’avait Cory, Richie et Kévin qui voulaient v’nir dans les clips
Tu m’donnes envie d’vomir quand tu m’astiques pour un feat’
T’es meilleur pour sucer que quand tu kickes sur un titre
Tu boycottes mon succès parce que tu flippes de la team
J’me souviens de ceux qui ont zappé les coups d’main
Les ingrats, les faux potes, les profiteurs qui complotent
Les pétasses, les cochonnes, on lèv’ra les verres de champ’
Sans vous, ça s’ra trop top
T’as voulu faire la fofolle
T’as baisé avec mon pote, salope, t’es juste une grosse conne
Certains, j’pensais qu’c’était la mif’, c’est juste des gogols
Goodbye, grosse dédicace à ceux qui m’ont sodom’
J’ai toujours vu l’image en grand mais, à la fin, on s’ra cinq ou six
Les cinq ou six qui m’ont jamais sali
Les cinq ou six qui m’ont sauvé la vie
Les cinq ou six que j’appelle mes amis