Christine and the Queens — La marcheuse
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Текст Christine and the Queens — La marcheuse
J’vais marcher très longtemps
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
J’vais chercher éhontément les coups portés sur moi, la violence facile
J’vais marcher tout le temps
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
J’vais toujours au-devant, il me tarde de trouver la violence facile
C’est
Noël en mai, j’ai rien bu
Bas de l’immeuble, t’as rien vu
Quand moi j’avance furieuse, toute débaguée, les lèvres blêmes
Attire à moi les oiseaux
Le sang séché sur ma peau
Les gens sourient de peur que ma maladie de boxeur se prête
J’vais marcher très longtemps
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
J’vais chercher éhontément les coups portés sur moi, la violence facile
J’vais marcher tout le temps
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
J’vais toujours au-devant, il me tarde de trouver la violence facile
C’est
Les idées claires que j’attends
Une mauve émerge sur la tempe
La solitude, c’est parfait, quand ça tape il n’y a personne qui pleure
Fièvre au matin, nouvel air
J’m’en suis fait, je vais m’en défaire
Ah, la blessure c’est plus rien, j’ai connu pire, j’ai connu la honte
J’vais marcher très longtemps
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
J’vais chercher éhontément les coups portés sur moi, la violence facile
J’vais marcher tout le temps
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
J’vais toujours au-devant, il me tarde de trouver la violence facile
C’est, ah
Au-devant, tarde, trouver, violence facile
C’est, ah
Au-devant, tarde, trouver, violence facile
C’est, a-a-ah
Au-devant, tarde, trouver, violence facile
Au-devant, tarde, trouver, violence facile