A2H — Partout
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Issus des villes-dortoirs, au-delà du périph’
Ici, les jeunes veulent leur part, même quand le plan n’est pas terrible
Issus des villes-dortoirs, au-delà du périph’
Ici, les jeunes veulent leur part
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, ratatata
On zone, on est partout
Dans les parties, dans les bitchs et dans les parkings
Dans la tess’, dans les starting blocks
Dans les manifs, les festoch’, les recoins où on escroque
Dans les transports
Dans les clubs, dans les pubs quand les gens dorment
Sous la puff, sous les Nike neufs, quatre meufs
Ou priant l’imam, le rabbin, le pasteur
À c’t heure, on est partout
Non, n’aies pas peur, y’a des casse-cous
Des fous et des bandits, des loups et des dandys
Les p’tits du zoo ont grandi
Dans les coins ‘ches-lou’, ça détaille la schnouff
Dans un bureau classe avec du cash partout
Un hôtel de passe pendant une sale partouze
Frangin, on s’cache partout
Dans la fac’, en histoire de l’art
Dans la trap, ‘a-ç’ avec le bicarbonate
Dans une queue à la CAF
Pour beaucoup, ça part de là
Dans la pizzeria
Dans son boule, même quand la miss aime pas
J’suis sûr que tu apprécies ça
Mais là où on est, sois sûr qu’on finit l’taf
Sois sûr qu’on n’hésite ‘as-p’ (bang bang)
Issus des villes-dortoirs, au-delà du périph’
Ici, les jeunes veulent leur part, même quand le plan n’est pas terrible
Issus des villes-dortoirs, au-delà du périph’
Ici, les jeunes veulent leur part
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, ratatata
Mes soldats sont partout, dispatchés dans la ville
Une tête à chaque carrefour, on va hanter ta vie
Des fois, des tas d’sales coups, trafic d’amphétamines
Des miss sur le parcours, bien sûr, on fait la bise
Y’a des profs, des ‘lers-dea’, des tox’ et des médecins
Ça rappe sur du dirty en portant de belles fringues
Mais certains ne sont pas branchés
Défoncés dans la street, ça n’arrête pas d’penser
Ça n’arrête pas d’plancher pour du papier
Pour manger, trouver un taf, flamber
Frangin, t’as qu’à demander, certains meurent jeunes
Hagada-gada-da, certains partent en paix
Le bendo, c’est le piège, y’a pas beaucoup de minettes
Certains sont partis pour aller goûter le miel
Ou bien toucher le ciel, une foufoune et du Miguel
Loin du quartier, des sales billets et des bières
Hein-hein, quoi d’neuf ? Quoi d’neuf ? On est partout
La vie sans d’ssus-d’ssous, certains fistés par les barbouzes
Ça court en esquivant les cartouches
Une pouf, en espérant les papouilles
Certains ont ‘ves-qui’ l’merdier
Ils ont l’Audi et le barbec’, la véranda et les grands plats
Une jolie femme et des sapes neuves
Et ils ont mis bien les ‘rents-pa’ (regarde-moi)
Issus des villes-dortoirs, au-delà du périph’
Ici, les jeunes veulent leur part, même quand le plan n’est pas terrible
Issus des villes-dortoirs, au-delà du périph’
Ici, les jeunes veulent leur part
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, on est partout, on est partout
On est partout, mayne, ratatata
Regarde-moi, regarde-nous, hey
Regarde-moi, regarde-nous, hey
Espèce d’enfoiré, c’est le A et puis le 2
Ragadada
